comment considerer le contexte quand je lis

Une camomille  cest le terme qu’a utilisée Patrick Lagacé a l’émission deux hommes en or, pour symboliser son image de fille gentille. Camomille? je dirais plutôt espresso serré! La fougue et l’intensité qu’elle insuffle s ses personnages,les tremblements de rage contenue qui voilent parfois sa belle voix rugeuse ne s’inventenent pas. Elle  les portes en elle Guylaine à appris jeune à se tenir debout.

 

Ici c’est clairement évidament que des compliments qu’onts peut lire sur Guylaine Tremblay. L’homme dit qu’elle est Camomille ce qui exprime qu’elle es zen et calme comme un relaxant!

L’autre lui dit espresso car d’après lui elle dégage beaucoup et intense dans tout ses rôles a la télévision et au cinéma. Elle est une femme vraie une femme de coeur elle a appris a se tenir debout asser tôt dans sa vie, dès son jeune âge .. ce qui veux dire qu’elle a beucoup de bagage cest une femme d’experience.

 

n’aime pas trop ça. Mais j’ai travaillé là- dessus…», confie-t-elle.

Guylaine Tremblay, madame tout-le-monde

La comédienne serait moins bonne que le public le lui pardonnerait. Une affection inconditionnelle dont elle mesure la valeur, sans pour autant en comprendre la raison. «J’ai cessé de m’interroger là-dessus, c’est comme ça.»

En retour, Guylaine tient tellement à demeurer accessible que c’en est presque obsessif. Par exemple, quand elle a emménagé dans son quartier actuel, elle s’est fait un point d’honneur de sortir ses poubelles en robe de chambre pour montrer au voisinage qu’elle était comme tout le monde. Élitistes s’abstenir. «J’ai du mal avec ceux qui regardent les autres de haut. On n’est pas obligé d’aimer tout le monde, mais on n’est pas obligé non plus de condamner tout le temps.»

Retenez donc que Guylaine Tremblay est comme vous et moi. Comme nous toutes. Ses petites rides d’ex-fumeuse l’agacent et le «maudit HD», qui accuse chaque trait et pli de la peau, l’emmerde: «À quoi ça sert, à part mieux suivre la rondelle au hockey?» Pour le moment, elle n’envisage pas d’intervention chirurgicale, mais… «Si on nous garantissait un risque zéro et un résultat naturel, j’y penserais peut-être.»

Pour garder la forme, elle marche beaucoup et s’entraîne. «Si tu veux éviter que tout s’écroule, il faut bouger!» Naturellement, la conversation s’engage sur l’éternel enjeu féminin du poids. «Encore hier, les actrices d’Unité 9 et moi, on se trouvait toutes tellement niaiseuses d’être toujours à cinq livres du bonheur! Sans compter qu’on subit un double discours. D’un côté, ton entourage te dit: “Arrête, tu vas te rendre malade!” mais de l’autre, les étrangers s’extasient sur ta belle silhouette! On est-tu assez écœurées de tout ça? On peut-tu boire notre verre de vin sans penser aux calories?»

 

Des valeurs à transmettre

Mère de deux filles, comment négocie-t-elle avec ces diktats concernant l’apparence? Dès qu’il est question de Juliane, 18 ans, et de Marie-Ange, 15 ans, toutes deux originaires de Taïwan, la voix de Guylaine se fait plus douce. «Ah, mes filles… Je leur parle d’alimentation en termes de santé, jamais de poids. Une ado, c’est si fragile!»

Cela dit, Guylaine espère avant tout faire comprendre à ses enfants que l’important est ailleurs. Dans la tête et dans le cœur. Être courageuse, respecter et se faire respecter, voilà l’essentiel. Savoir s’indigner aussi. «Si une situation leur semble inacceptable, qu’elles la dé-noncent! Mais intelligemment, avec des arguments bien étayés. À la façon dont elles discutent parfois mes consignes, je me n’inquiète pas: elles ont compris le message!» (rires)

Pour l’épauler à la maison, Christian (Lebel) est là. Policier à la Sûreté du Québec, son chum – et fiancé depuis peu – est lui aussi père de deux filles d’origine asiatique. «Nous formons une famille recomposée, mais ses filles n’habitent pas chez nous à temps plein. Si ça arrivait un jour et que ça créait des tensions, la vie en jumelé me semblerait une bonne solution. Mais pour l’instant, tout baigne», affirme Guylaine. «Christian m’a déjà dit: “Tu n’es pas parfaite, mais tu es parfaite pour moi.” Qu’est-ce que je peux vouloir de plus?»

Avant de le connaître, elle a vécu cinq ans de célibat. «Je voulais un chum bien dans sa peau et qui n’allait surtout pas se dire: “Incroyable! Je sors avec Guylaine Tremblay!”» Elle l’a trouvé. Non sans mal. «À l’époque, je disais à la blague: “Si j’étais pauvre et nounoune, je pognerais plus. Une fille intelligente et autonome financièrement, c’est un répulsif toujours.»

Guylaine Tremblay, ancrée dans le présent

Féministe, Guylaine? «La question ne se pose même pas.» Engagée politiquement? Aussi. «Je le suis en tout respect de l’opinion des autres.

On peut choisir des routes différentes mais, en fin de compte, on veut tous la même chose: aimer et être aimé.» Idéaliste, alors? «Totalement.»

Et plus optimiste que jamais. «Jeune, j’étais pessimiste. J’avais l’impression d’exister davantage en étant noire, intense. Avec l’âge, on s’allège, on choisit ses combats!» Si elle avait compris plus tôt tout ce qu’elle sait maintenant, aurait-elle agi autrement? «Je ne me pose jamais ce genre de question. Ce qui est fait est fait.»

Macérer dans le passé n’est pas sa tasse de thé. Se projeter dans le futur non plus. «Mon cheminement de carrière, je m’en fous un peu. Suivre un plan de match trop rigide, c’est risquer de passer à côté de trucs fabuleux. La vie peut tellement nous surprendre!»

Vivre au présent ne l’empêche pas de voir le temps défiler… trop vite. «Le drame, ce n’est pas les rides, c’est de s’approcher de la fin. La nôtre et celle de ceux qu’on aime», dit celle qui a signé la préface de l’ouvrage Les acteurs ne savent pas mourir, du Dr Alain Vadeboncœur, urgentologue et auteur. «La mort porte une robe cheap en Fortrel […], elle fume des Mark Ten […]. Elle vient nous chercher, parce que c’est la seule job qu’elle a pu se trouver, personne d’autre n’en voulait», y écrit-elle avec lucidité.

Écrire pour vrai, la comédienne adorerait ça. «Sauf que je me dis: “Auteure, moi? Franche-ment!” Mais un jour, je vais peut-être oser.» Elle osera. Parce que la peur est sa meilleure alliée. «Quand on a peur, il faut y aller quand même. Entendre des gens de 45 ou 50 ans déclarer: “Ce n’est plus pour moi, j’ai passé l’âge!”, je trouve ça désastreux. Tu en as envie? Alors go, vas-y! Vaincre ses frayeurs vaut n’importe quel lifting! Quand je surmonte une peur, j’entends une voix en moi qui dit: “Yes, Guylaine! Bravo! Tu es encore pleine de vie.”

Première impression confirmée: cette femme est une force de la nature. Mais elle est plus que cela. Guylaine Tremblay est quelqu’un de bien. Quelqu’un de vraiment bien.

 

 

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