La collection des informations pour mon article

J’ai décidé de faire mon article au sujet de l’avortement au Québec et les différentes étapes pour y parvenir. Voici de l’information que j’ai trouvée à ce sujet pour mon article.

  • Au Québec, l’avortement est légal, gratuit et accessible en tout temps. Peu importe l’avancement de sa grossesse, une femme a toujours le choix de faire ce qu’elle croit être le mieux pour elle. Plusieurs raisons peuvent expliquer qu’une femme décide de se faire avorter et les motifs sont propres à chacun.
  • Différentes techniques médicales doivent être utilisées dépendamment du nombre de semaines de grossesse.
  • Au Québec, la grande majorité (90%) des avortements se déroulent lors du 1er trimestre de la grossesse. À ce stage, presque tous les établissements de santé du Québec peuvent effectuer l’avortement : centres hospitaliers, CLSC, cliniques privées et communautaires.
  • Les avortements effectués durant le 2e trimestre de la grossesse peuvent également avoir lieu dans la majorité des établissements de santé du Québec. Par contre, plus la grossesse est avancée, moins les établissements de santé sont équipés pour effectuer les avortements.
  • Les avortements du 3e trimestre sont plus rares. Pas tous les établissements sont suffisamment équipés pour effectuer des avortements à ce stade de la grossesse. En cas de besoin, le système de santé québécois permet aux femmes de se rendre aux États-Unis pour obtenir un avortement de 3e La RAMQ couvre tous les frais de déplacement et d’exécution de l’avortement.
  • Pour connaitre les différents endroits où vous pouvez obtenir un avortement, vous pouvez appeler le 811.
  • Un avortement est une interruption volontaire de grossesse. C’est un service médical essentiel reconnu. Il existe 2 méthodes d’avortement possibles au Québec : l’interruption volontaire de grossesse par chirurgie et l’interruption volontaire de grossesse par médicaments (pilule abortive).
  • Même si cela fait 25 ans que l’avortement est décriminalisé au Canada, beaucoup de mythes circulent encore et cet acte demeure stigmatisé : peu en parlent, la peur du jugement persiste. Pourtant, une femme sur trois aura recours à l’avortement dans sa vie en Amérique du Nord.
  • Connaitre le nombre de semaines de la grossesse permet de procurer la méthode d’avortement le plus sécuritaire. Une échographie est toujours réalisée avant l’intervention.
  • Un avortement par médicament est actuellement autorisé jusqu’à 9 semaines de grossesse. Une grossesse de plus de 24 semaines est référée aux États-Unis pour l’intervention.
  • Depuis 2008, les services d’avortement sont entièrement financés par l’État et sont donc accessibles gratuitement partout au Québec. Il faut détenir une carte d’assurance maladie du Québec (RAMQ) ou relever du programme de soutien aux réfugiées. Si on a plus de 14 ans, on peut obtenir un avortement sans le consentement de notre famille ou de notre tuteur ou tutrice.
  • Chaque année, au moins une douzaine de Québécoises enceintes de plus de 24 semaines partent se faire avorter dans une clinique américaine, car leur propre système de santé est incapable de leur fournir ce soin. Il est arrivé à quelques reprises au Dr Jean Guimond, qui coordonne les interruptions volontaires de grossesse de troisième trimestre au CIUSSS du Centre-Sud de Montréal, de devoir trouver un plan B pour une patiente qui ne pouvait pas voyager. Un article trouvé dans Le Devoir, il se scandalise du << blocage à tous les niveaux >> qui empêche les femmes enceintes de plus de 24 semaines de recourir à une IVG au Québec malgré le fait qu’au Canada, peu importe le stade ou la viabilité du fœtus, l’avortement est un droit. ‘’On pourrait absolument traiter ces cas au Québec, car l’expertise existe bel et bien’’, (1) constate-t-il. Mais les pressions exercées pour ne pas que ces procédures se déroulent entre les murs des hôpitaux qui pourraient l’offrir sont énormes. Au fil de sa carrière, il a donc dû, à quelques reprises, venir en aide à des femmes qui voulaient interrompre leur grossesse à un stade avancé, mais qu’un hôpital refusait de procéder et qu’elles ne pouvaient pas voyager aux États-Unis. Il rappelle que les femmes sont soumises à beaucoup de stress dans les cliniques américaines, car il y a toujours des manifestants. En 2009, le Dr George Tiller, un médecin de la clinique du Kansas, a même été assassiné. Comment les hôpitaux arrivent-ils à un refus, malgré l’état du droit? ‘’Ils appliquent le critère de viabilité du fœtus, qui n’a aucun fondement juridique au Canada’’ (1) reproche-t-il.
  • En 1973, la Cour suprême américaine stipule qu’après 20 semaines de grossesse, l’avortement est acceptable seulement si la vie et la santé de la mère sont en danger, si le fœtus porte de graves anomalies ou si la grossesse résulte d’une agression sexuelle. En 2007, le comité de bioéthique de l’hôpital de Sainte-Justine a publié un avis qui recommande que l’établissement ne procède à des avortements de troisième trimestre que lorsque << il existe une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une anomalie fœtale grave, reconnue comme incurable au moment du diagnostic. >> (1)
  • Les médecins ont le droit de refuser de procéder personnellement à l’intervention. Le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, maintient que c’est le manque de médecins prêts à faire des avortements tardifs que les femmes doivent être envoyées aux États-Unis.
  • Dr Ravitsky Vardit, professeure de bioéthique à l’Université de Montréal, croit que ‘’D’un point de vue éthique, c’est complexe. Pour les médecins, ça crée une détresse morale profonde. La médecine se bat pour sauver la vie de grands prématurés dont l’âge gestationnel est le même que celui de ces fœtus. Donc, cet acte de foeticide peut être horrifiant pour un médecin.’’ (1)
  • Louise Desmarais, membre du conseil d’administration de la Fédération québécoise pour le planning des naissances, dit que ‘’Une femme prend ses décisions pour des raisons qui lui sont propres. Personne ne doit s’imposer comme les tenants de la morale au détriment de sa liberté.’’ (1)
  • Amélie Daoust-Boisvert, Un accès parsemé d’obstacle, Le Devoir, 24 décembre 2016

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