Distinguer les idées principales des idées secondaires

Premier paragraphe

Il se rapproche ainsi d’un record mythique, celui que détient son ancienne idole Gordie Howe : 1850 points inscrits en LNH. Au début de la saison 1989/90, Gretzky n’en est plus séparé que de treize unités. En regardant le calendrier, il constate que Los Angeles se rend à Edmonton pour son sixième match. Compte tenu de sa moyenne de deux points par match, il peut se fixer ce rendez-vous avec un peu de réussite. Et il y parvient ! C’est face aux Oilers qu’il égale d’abord le record avec une assistance, puis, à la dernière minute, qu’il inscrit le but qui ramène les deux équipes à parité. Le record est battu… et le jeu est arrêté ! Howe et la famille Gretzky montent sur la glace pour une cérémonie, Wayne prend le micro et remercie tout le monde… puis le jeu reprend et il marque encore le but vainqueur en prolongation.

Idée principale : Gretzky bat le record de Gordie Howe qui était 1850 points inscrits en LNH.

Idées secondaires :

— Gretzky se rapproche du record de son ancienne idole Gordie Howe.

— C’est face aux Oilers que Gretzky égale le record avec une assistance.

— Le jeu est arrêté et Gretzky remercie tout le monde au micro.

 

Deuxième paragraphe

Malgré ce record exceptionnel, auquel il ajoutera plus de mille points jusqu’à la fin de sa carrière, et malgré ses trophées individuels, Gretzky ne remporte plus de titres. Alors qu’il les collectionnait, il n’en obtiendra plus qu’un après avoir quitté Edmonton, la Coupe Canada 1991. Et encore, il observe la fin de cette compétition depuis les tribunes, blessé au dos par une violente mise en échec de Gary Suter au premier match de la finale. Mais de nouvelle bague de Coupe Stanley, point. À sa première année chez les Kings, la victoire en play-offs contre les Oilers avaient laissé croire à une passation de pouvoir. C’était un leurre. Edmonton gagne encore sans Gretzky (en 1990), mais Gretzky ne gagnera plus sans Edmonton.

Idée principale : Gretzky quitte les Oilers pour les Kings et il démontre de la difficulté.

Idées secondaires :

— Gretzky ajouta plus de mille points jusqu’à la fin de sa carrière.

–  Gretzky obtient seulement un titre après avoir quitté les Oilers.

— Gretzky est blessé au dos après une violente mise en échec de Gary Suter.

 

Troisième paragraphe

Pourtant, les Kings réunissent un à un tous les ingrédients du succès des Oilers, outre Gretzky : Marty McSorley, son garde du corps chargé de veiller qu’aucun adversaire ne touche au « Great One », Jari Kurri, son complice attitré, et Paul Coffey, leur défenseur-phare. La saison 1992/93 ne s’annonce pas très bien : Gretzky est longtemps blessé, et Coffey est finalement échangé en cours d’année à Detroit. Ce sera pourtant la plus réussie du n°99 à Los Angeles. Les Kings parviennent jusqu’en finale de la Conférence ouest, où ils rencontrent les Toronto Maple Leafs. Gretzky marque le but gagnant en mort subite au sixième match, et il renvoie donc tout le monde à une manche décisive, au mythique Maple Leaf Gardens de Toronto.

Idée principale : Les Kings parviennent jusqu’en final de la conférence de l’ouest contre les Maple Leafs de Toronto, Gretzky marque le but gagnant en mort subite au sixième match et il renvoie donc tout le monde à une manche décisive, au mythique Maple Leaf Gardens de Toronto.

Idées secondaires :

— Les Kings réunissent un à un tous les ingrédients du succès des Oilers.

— Gretzky est longtemps blessé, et Coffey est finalement échangé en cours d’année à Detroit.

 

Quatrième paragraphe

Dans cette rencontre, il a tout le Canada contre lui. Le pays entier, qui a déjà le sentiment qu’on est en train de lui confisquer son hockey, rêve d’une finale Montréal-Toronto. Un affrontement légendaire entre les deux plus grands clubs de l’histoire, en finale de la Coupe Stanley, c’est devenu un évènement improbable, peut-être la dernière chance de le voir se produire. Wayne Gretzky en a conscience plus que quiconque. Depuis son arrivée à Los Angeles, il est devenu en quelque sorte schizophrène : une partie de lui-même comprend la passion des Canadiens et ce que représente pour eux leur sport nationale, tandis que l’autre partie connaît le point de vue des Américains et leurs intérêts à vendre le spectacle du hockey au plus grand nombre.

Idée principale : Depuis son arrivée à Los Angeles, il est devenu en quelque sorte schizophrène : une partie de lui-même comprend la passion des Canadiens et ce que représente pour eux leur sport national, tandis que l’autre partie connaît le point de vue des Américains et leurs intérêts à vendre le spectacle du hockey au plus grand nombre.

Idées secondaires :

— Tout le Canada est contre lui.

— Le pays entier, qui a déjà le sentiment qu’on est en train de lui confisquer son hockey, rêve d’une finale Montréal-Toronto.

— Un affrontement légendaire entre les deux plus grands clubs de l’histoire, en finale de la Coupe Stanley, c’est devenu un évènement improbable, peut-être la dernière chance de le voir se produire.

Cinquième paragraphe

L’enjeu de cette confrontation ne fait que décupler sa motivation, et il réalise ce qu’il considère comme son meilleur match en NHL. Un hat-trick de Gretzky, et l’affiche espérée redevient illusion. C’est Los Angeles qui affrontera Montréal en finale. Les Kings remportent le premier match, puis mènent dans le deuxième, où tout s’enchaîne mal à partir d’une pénalité sifflée contre McSorley pour une courbure de crosse illégale. Les Canadiens gravent leurs noms sur la Coupe Stanley, pour la dernière fois avant longtemps. Wayne Gretzky n’amènera pas le plus vieux trophée du sport nord-américain à Los Angeles, mais il sera très fier d’avoir amené cette équipe jusqu’à la victoire dans la Conférence ouest.

Idée principale : Wayne Gretzky n’amènera pas le plus vieux trophée du sport nord-américain à Los Angeles, mais il sera très fier d’avoir amené cette équipe jusqu’à la victoire dans la Conférence ouest.

Idées secondaires :

— Un coup du chapeau de Gretzky, et l’affiche espérée redevient illusion.

— C’est Los Angeles qui affrontera Montréal en finale. Les Kings remportent le premier match, puis mènent dans le deuxième, où tout s’enchaîne mal à partir d’une pénalité sifflée contre McSorley pour une courbure de crosse illégale. Les Canadiens gravent leurs noms sur la Coupe Stanley, pour la dernière fois avant longtemps.

 

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