mon hommage à Élisabeth de Wetell (Sissi)

Pour tes funérailles notre très chère amie nous voulons tous ensembles , ta famille, tes amis ainsi que le peuple, te dire au revoir et adieu. La mort est venue te chercher pour ton dernier grand voyage, à l’âge de 61 ans, alors que rien ne l’annonçait, que rien ne nous y préparait.

« Cette contrée ignorée dont nul voyageur ne revient », cité dans Hamlet, de Shakespeare, évoque pour moi, ce pays où tu résides désormais, ma chère Sissi. Élisabeth nous a quittés, en ce 10 septembre 1898 d’une mort tragiquement survenue et repose désormais dans la crypte des capucins, à Vienne, avec son très cher fils, Rodolphe.

Pour moi, il m’est encore difficile de prononcer cet éloge, tant la peine m’étreint et tant l’inattendu de ton décès nous émeut. Difficile d’accepter la disparition d’un proche, difficile quand elle survient avec autant de soudaineté. Élisabeth, était l’impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, qui était amoureuse de son peuple.

Profitons des instants du jour, profitons de nos amis, profitons des situations, car l’on ne sait jamais ce que demain sera. « Vivez, m’en croyez, n’attendez à demain ; cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie » nous dit Pierre de Ronsard. Cueillons-les, car l’injustice de la vie peut nous les ravir à tout moment.

La mort est-elle plus violente lorsque l’on ne s’y attend pas ? Quelle que soit la situation, la violence de la mort ne s’évalue pas. Sa possible et lente acceptation va dépendre de chacun de nous, de notre passé, de notre histoire, de ce que nous sommes capables et prêts à endurer. Si la mort n’est pas acceptable, elle fait cependant partie du chemin de la vie.

Ta destinée s’est arrêtée, là, en plein vol, en plein essor, comme un oiseau blessé par je ne sais quelle raison, par je ne sais quelle injustice de la vie. Nous ferons tout notre possible pour l’accepter et penser à toi, désormais, avec de la douceur et plein d’amour.

Toi qui as toujours tant aimé voyager, exploré le monde, j’espère que tu profiteras de ce grand voyage pour découvrir de nouveaux horizons et profite aussi de se repos grandement mérité.

J’adresse à François-Joseph ton mari, à Gisèle et Marie tes filles, à tes proches, à tes parents, amis et a tous les peuples que tu as conquis par ta bonté toutes mes condoléances les plus sincères.

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