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André Fortin était un séparatiste, pour Dédé, faire une toune, c’est raconter une histoire… en français. Extrêmement perfectionniste, certains diront têtu, d’autres, persévérant, André travaille sans relâche : affiches, promo, « booking » de spectacles dans les bars, relance, pratique, musique, écriture… Réussir n’est pas qu’une affaire de chance! Le lancement d’« Atrocetomique » coïncide avec le référendum du 30 octobre 1995, et l’on y transmet en direct les résultats électoraux sur grand écran. Pour l’occasion, près de 2 000 partisans de la souveraineté se sont entassés au Medley. Dédé, très souverainiste, aura une soirée mitigée : joie du lancement, déception de la défaite du OUI.  Le groupe poursuit des démarches et tourne, en février 1996, le vidéoclip de la chanson « Bon Yeu ». Texte engagé qu’André choisit d’illustrer avec du « vrai monde », de gens sans travail et de démunis agissant à titre de figurants.  De toute évidence, les honneurs ne tarissent pas la conscience sociale de la formation qui appuie plusieurs groupes sociaux : Dédé exprime d’ailleurs sa volonté de soutenir Richard Desjardins dans son projet pour sauvegarder la forêt boréale.

Création de La Fondation Dédé Fortin, un organisme à but non lucratif qui recueille des fonds au moyen d’activités de collecte inspirées de la vie et de l’oeuvre de Dédé Fortin et qui les distribue à des organismes agissant en prévention du suicide et en santé mentale.

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