Ce matin à mon réveille, j’ai remarqué que le ciel était beaucoup plus bleu que d’habitude, les nuages beaucoup plus blancs et le soleil beaucoup plus éclatant, car c’est aujourd’hui que le ciel accueil notre cher ami Jean-Marc. Je suis ici aujourd’hui, devant ta famille, tes amis, tes collègues et une grande partie de tes admirateurs pour te dire un dernier au revoir. Je tenais à prononcer quelques mots à ton égard pour souligner l’être remarquable que tu étais.

Vous savez, nous devons accepter cette séparation avec foi et confiance. Il est toujours pénible de devoir se séparer d’un être cher. Mais comme nous le savons tous, Jean-Marc aimait voir les gens rire et non pleurer. Alors ensemble, rendons-lui hommage comme il le souhaiterait. Séchons nos pleurs et essayons de trouver la lumière dans cette journée sombre.

Jean-Marc était pour moi une personne très spéciale. La toute première fois que je l’ai rencontré, c’était lors d’un rendez-vous médical. J’étais assis tranquille en prenant un bon café et voilà cette boule de stress entrant dans la salle d’attente. Jean-Marc, comme vous le savez sans doute, était hypocondriaque, un petit quelque chose le faisait paniquer. Il savait présenter à l’hôpital, car il avait reçu un appel de son médecin qui voulait le rencontrer le plus rapidement possible. Je ne le connaissais même pas et je devais le calmer. C’était hilarant de le voir s’inventer la pire maladie, et depuis ce jour-là, nous avons développé une grande amitié. Vous comprenez l’honneur qui m’est fait de venir souligner aujourd’hui quel être merveilleux était Jean-Marc.

Nous avons perdu un être légendaire, un géant, un homme qui était aimé pas le Québec en entier. L’humour de Jean-Marc n’était pas comme les autres, il était unique. Il était le seul humoriste qui pouvait garder son public durant des heures et des heures. Nous le savons tous, Jean-Marc était un spécialiste pour les spectacles marathon. Tous les trophées qu’il a reçus que ce soit pour le titre du meilleur humoriste ou bien du meilleur spectacle de l’année Jean-Marc les a grandement mérités. 

Quand je vous regarde, je peux voir l’immense tristesse dans vos yeux et je ressens la même douleur. Jean-Marc, je ne te dis pas adieu, mais je dois te dire au revoir mon ami. Un jour nos chemins vont ce recroiser.