LE DISCOURS RAPPORTÉ ET CELUI DE L’AUTEUR

La taille apparente du poisson nous tenait tous en haleine et nous poursuivions sur notre lancée en cette deuxième journée de pêche sur le lac Ontario.

Intérieurement, nous souhaitions tous voir surgir des flots une truite brune endiablée pour compléter notre carnet de pêche.

On peut identifier les propos de l’auteur parce qu’il se sert du nous, et du notre.

« Fait Attention de ne pas baisser ta canne trop rapidement, Ariane, il ne faut surtout pas donner du mou au poisson! » s’exclama le guide Mike Labrosse en s’adressant à ma belle-sœur. Âgée de 24 ans, celle-ci débutait à la pêche, ayant seulement tenté l’expérience quelques fois auparavant. Tout le monde jouait son rôle à la perfection : Ariane en plein combat avec une grosse truite, Mike chargé de la conseiller et de la guider pour qu’elle parvienne à ramener le poisson jusqu’à l’épuisette, Gilles Meilleur (père de la pêcheuse) au volant du bateau pour s’assurer que nous suivions un parcours bien rectiligne à l’écart des berges rocheuses et moi en train d’immortaliser la scène en filmant.

Je crois que c’est un discours rapporté parce que le discours rapporté rapporte les paroles du guide Mike Labrosse directement à son lecteur.